Axolotls et cie,Les nuisibles et utiles dans votre aquarium
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micorfaune

NUISIBLES

Les hydres : 

Leur arrivée dans le bac.
En aquariophilie les hydres arrivent dans nos bacs par les pierres, le bois, les plantes, la nourriture vivante prélevés dans la nature. Ils peuvent aussi être présent dans un bac deja infecté d'ou le fait d'être attentif lors de modifications d'agencement de plantes/décor.
Dans nos bacs de sont de véritables prédateurs qui capturent les petites crevettes de quelques jours pour s’en faire un festin de fête. Cependant les hydres sont inoffensifs pour les crevettes adultes ainsi que les poissons de plus d’ un demi centimètre.

Comment éviter d'amener les hydres dans votre aquarium :
• Pour les décors tel que les racines et les roches, rien de mieux que de les faire bouillir. Une température supérieur à 40 degrès leur est fatale.
• Pour les plantes, un bain dans une eau saturée en CO2 (eau pétillante du commerce) durant environ 12 heures suffira à les éradiquer.

Les exterminer.
Si votre bac est infesté je vous déconseille d’utiliser les solutions précédentes qui seraient fatales à l’ensemble du bac.
D’autres solutions existent:
- L'emploi de sel : 0.4% pendant une semaine les détruit aussi mais les plantes n'apprécient généralement pas trop cette concentration.
- L’emploi d’un prédateur : certains poissons raffolent des hydres tel que : Trichogaster Trichopterus ou Macropodus opercularis, ou bien l'asolène, mais en eau chaude pas pour nos axos.
- L’emploi d'oxfendazole : ce traitement est sans danger pour les crevettes et poissons de nos bacs mais peu affecter certains escargots, zoé et les aeglas de moins d’un mois.L’oxfendazole est éfficace à plus de 93 % sur tous les parasites majeurs du chien y compris Dipylidium caninum et Trichuris vulpis. Sa forme galénique originale (suspension orale à mélanger avec l’alimentation) et sa haute acceptance limitent au maximum les manipulations par le propriétaire.

Le dolthème se présente sous 3 formats :
DOLTHENE® 20 ml : contient 453 mg d’oxfendazole
DOLTHENE® 50 ml : contient 1132,5 mg d’oxfendazole
DOLTHENE® 100 ml : contient 2265 mg d’oxfendazole

Traitement pour l’aquariophilie.
L'idéal : 1 ml de Dolthène pour 80 litre d'eau.
Pendant le traitement aucun changement d'eau ne devra être effectué (3 jours). Par contre après le traitement un changement d’eau de 50% est fortement conseillé. Puis filtration  sur charbon actif, pendant 4 à 5 jours (au delà le charbon relargue les substances absorbées donc plus aucun intérêt.

NB : Les données du traitement sont à titre indicatif. Cela a fonctionné chez nous, cependant ni l'auteur, ni le site ne pourra être tenu responsable en cas de problème.

MICROFAUNE

Les planaires :  
Ce sont des petits vers plats (contrairement à la sangsue), de la classe des Turbellariés, généralement nécrophages, de couleur blanc-beiges, roses, jaunâtres ou marron clair, qui mesurent de 2 à 10 mm et se déplacent en rampant. Les planaires se déplacent lentement sur les feuilles et les pierres. Ils glissent sur le décor, comme des limaces, contrairement aux sangsues qui avancent par à coups, comme des chenilles. Ils sont introduits en même temps que les plantes et que les décors prélevés dans la nature et mal lavés. 
Pour éviter les planaires, avant de mettre des feuilles type catappa ou chêne dans le bac, mettez les au micro ondes environ 1mn.Ou avant d'introduire de nouvelles plantes dans un bac, laissez les tremper 48h, pour éviter de polluer votre bac...Les pièges à planaires ne sont pas très efficaces (du moins les faits maison vous pouvez tenter ceux du commerce ici, en effet même si vous arrivez à attraper les adultes, les oeufs resteront dans l'aquarium alors que le dolthène tue les planaires adultes et les oeufs. Le Dolthène n'est pas mortel pour les escargots, contrairement au no-planaria et au Fluvermal.


Comment éliminer les planaires ?
Soit en retirant plantes et axolotls, poissons de votre aquarium et en montant la température à 34 degrés. Soit en traitant au
Dolthène :

traitement d'un mois, acheter celui pour chien de 13 à 33kg, en pharmacie, jour 1 - changer 10d'eau, mettre le dolthène dans l'aquarium à raison de 0.5ml pour 50l d'eau. Ne rien toucher pendant 15 jours. Au 15ème jour changer 10 d'eau et recommencer avec 0.5 ml de Dolthène pour 50 l d'eau. et 15 jurs plus tard (soit 30 jours depuis le tout début du traitement : changer 30 d'eau et filtrer sur charbon pour retirer les dernières traces du produit.

 

 

Fluvermal hors bac axolotls ! Attention nocif pour les escargots et peut tuer certaines juvéniles de crevettes). Certains axolotls  supportent mal ce traitement, ( utiliser une autre molécule mieux tolérée comme le Dolthène). On  trouve le Fluvermal en pharmacie sans ordonnance 1 comprimé pour 20 litres d'eau. Bien écraser puis diluer dans un peu d'eau de l'aquarium avant d'introduire le produit. 4 jours après changer 40% d'eau puis filtrer 4 jours sur charbon. 

Les sangsues font partie de la même famille que les vers de terre, (les annélides). Elles sont généralement introduites dans nos aquariums via l'introduction de plantes, cailloux, etc. prélevés dans la nature. Quand les sangsues sont petites elles sont difficiles à repérer dans un bout de bois ou sur des roches. A leur taille adulte elles atteignent les 4-5 cm  Elles se fixent sur les poissons et les saignent . Ils maigrissent , pâlissent et meurent. Les blessures ont l’apparence de petits trous ronds, rouges ou blancs. (Certaines espèces s’en prennent aussi aux planorbes et aux petits escargots du bac).

Les sangsues sont également vecteurs de maladies bactériennes. Pour les repérer il faut observer l’aquarium pendant la nuit avec une lampe de poche et retirer toutes celles qu’on aperçoit. Elles ont une nage particulière, ondulante. Contrairement au planaire qui glisse, elle se déplace comme une chenille en relevant le milieu du corps qui se détache formant une boucle ne touchant pas la paroi.

La plupart des traitements à base de sel par exemple ne tuent que les adultes et pas les œufs. Les œufs sont ovales, de couleur brun foncé, et collés en grappe au pied des plantes ou dans les interstices des cailloux. Les produits efficaces sont aussi toxiques pour les poissons. Attention donc lors des traitements qu’il faut renouveler après 3-4 semaines pour tuer les nouvelles générations. Elles sont sensibles au levamisole , et meurent aux doses de traitement pour vermifuger des discus  (1ml de la solution à 10% pour 100l d'eau). Le Levamisole est un vermifuge à usage vétérinaire, vous devez donc consulter celui-ci pour vous en procurer .

Larve de libellule : 

Cette larve est prédateur qui vit dans les étangs et se nourrit de têtards, de minuscules vers rouges et d’autres larves. Elles est assez grande mesure 3 à 6 cm,et possède six pattes . Elle reste à l’état de larve pendant 1 à 3 ans et mue pour grandir et changer d'enveloppe. Elle porte un masque constitué par la lèvre inférieure et terminé par deux crochets qui permettent d’agripper les proies. L'attraper reste la seule solution. elle peut être extrêmement rapide...  Personnellement je les syphonne. Bon courage.

Le dytique :
L’adulte et la larve sont de redoutables carnassiers. La larve, grande carnivore, va tout d'abord injecter une salive toxique et digestive qui liquéfie son corps, avant d'aspirer le contenu de sa victime avec ses puissantes mandibules. La larve du dytique est très vorace, elle s’attaque aux autres larves, aux têtards et même aux tritons.
Le Dytique chasse et tue des proies souvent bien plus grosses que lui ! Il n'hésite pas à s'attaquer aux têtards ou aux tritons, parfois même à des poissons comme les épinoches ou les jeunes perches ou à tout poissons de notre aquarium.. Il attaque tout près des ouïes, là où ils sont le plus fragiles !

UTILES

L'aselle (Asellus aquaticus) est une espèce de crustacé (Malacostraca) qui vit dans les eaux douces et à faible courant, dépourvues de pesticides à condition qu'elles soient riches en débris de matière organique (feuilles mortes en particulier). En tant que bioindicateur, il n'est pas un indice d'une eau d'aussi bonne qualité que le gammare.
En condition optimales pour elles, les aselles peuvent ou pouvaient y atteindre des populations localement très denses. Elles sont – avec les gammares et les daphnies – une source importante de nourritures pour divers organismes aquatiques carnivores.
On connaît de de plus en plus les aselles en aquariophilie pour leur rôle efficace de détritivores. On les différencie facilement des gammares car les aselles sont plus aplatis et marchent sur le fond, plus qu'ils ne nagent, alors que les gammares nagent ou se meuvent souvent « de côté » et le corps recroquevillé en position arrondie (sur le fond ou quand ils fuient).
Taille : l'aselle croît toute sa vie, par mues successives et elle vit 1 à 2 ans : l'adulte mesure de 8 mm à 15 mm de long (selon les régions, la sous-espèce).
Les aselles sont très répandues dans les mares, où elles se nourrissent de végétaux en décomposition, voire de cadavres tombés au fond. En effet, les aselles sont incapables de consommer le moindre tissu vivant. Elles sont donc précieuses, puisqu'elles font le tri, sur une même feuille par exemple, entre la partie saine et la partie morte, ne mangeant que ce qu'il faut et épargnant le reste.

D'où l'idée de certains aquariophiles, d'utiliser les asselles dans les bacs où ils conservaient les oeufs de poissons. Les aselles s'empressaient de faire disparaître les œufs non fécondés, morts, atteints par la moisissure, et protégeaient ainsi les autres, vivants, de toute contamination toujours à craindre. Les œufs vivants étaient même nettoyés régulièrement de tout fragment de détritus tombé à leur contact. 
Tout d'abord parce que la biodiversité est importante et qu'il vaut mieux multiplier les espèces que d'en supprimer... mais aussi parce que les poissons ont une fâcheuse tendance à aimer dévorer les aselles ! Les adultes parviennent parfois, si la plantation est très dense, à survivre. Un peu de mousse de Java, de Ceratophyllum ou de Najas, et le tour est joué. 
Mais les petites aselles, elles, servent souvent de déjeuner aux poissons, qui les préfèrent à leurs aînées. 

De nombreux passionnés de bassin ont résolu le problème en plaçant les aselles dans un compartiment dédié de leur filtre, où elles peuvent assurer leur rôle de dégradation des détritus (feuilles mortes et autres) tout en restant à l'abri de l'appétit des poissons. Bien sûr, quelques individus s'échappent et c'est tant mieux. Elle serviront de nourriture vivante et s'installeront même parfois dans le bassin dans des recoins discrets.

Pourquoi ne pas réfléchir à une semblable utilisation en aquariophilie ? Les aselles interviennent juste avant les ostracodes dans la chaîne de dégradation des déchets, préparant ainsi le travail des bactéries du filtre et du bac. Je pense qu'il faudrait réfléchir à des systèmes de filtration biologiques qui incluraient ces bestioles, leur permettant de vivre et se multiplier à l'abri.

Les aselles ne sont pas aussi prolifiques que d'autres invertébrés aquatiques. Elles ne pondent que peu d'œufs (environ 200 par ponte) au dernier stade de leur croissance. Mais les petits, copies conformes des adultes, sont armés pour survivre.
Pourquoi ne pas leur réserver une partie de la décante ou mieux, un bac pour elles toutes seules ? 

Grammares : 
La grammare mesure environ 15 mm.
Il s'agit d'une crevette d’eau douce. La tête est pourvue de 4 antennes et de deux yeux à facettes. Sur le ventre, des branchies lui permettent de respirer. Ce crustacé se nourrit de végétaux morts et de plancton. Elle vit à l’abri de la lumière sous les pierres ou sous les détritus. Poissons, et insectes carnivores en raffolent. 

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